ĐỖ duyên
« Je crois que les mains et les cheveux d’une femme en disent plus que nous ne l’imaginons »
Do Duyen (Do Thi Duyen) travaille la soie — un matériau aussi fragile, superposé et insaisissable que les émotions qu’elle peint.
Que se cache-t-il sous la surface ? Qu’est-ce qui est dissimulé dans la douceur ? À travers des textures délicates et un contrôle minutieux, Do Duyen ne peint pas seulement des femmes — elle peint ce qu’elles ne disent pas.
Ses œuvres crient rarement. Au lieu de cela, elles murmurent. Une mèche de cheveux, la courbe d’une main, une ombre sur la soie — chaque élément invite à un regard plus attentif, à une lecture plus profonde. Les cheveux reviennent comme une obsession silencieuse — parfois voilant, parfois révélant, toujours suggérant des histoires inédites. Les mains aussi, offrent leur propre langage : ouvertes, cachées, repliées ou tendues, elles portent le poids de l’émotion sans dire un mot.
Titulaire de masters de l’Université des Beaux-Arts, elle est actuellement maître de conférences à l’Université Métropolitaine de Hanoï.